Vincent Peillon: PORTRAIT

Parcours d'un politique plein d'ambition...

Vincent Peillon, de la gauche de la gauche à la gauche du centre...

Créé le 16.11.09 à 16h02
Mis à jour le 16.11.09 à 16h02

Le député socialiste européen Vincent Peillon, le 19 janvier 2008 à la Maison de la Chimie à Paris/Stéphane de Sakutin AFP/Archives

PORTRAIT - Parcours d'un politique plein d'ambition...

Ce prof de philo, né en 1960, entre en politique en 1992, en tant qu’assistant d’Henri Emmanuelli, alors président de l’Assemblée Nationale, avant de devenir membre du bureau national du PS, délégué auprès de Lionel Jospin.

Après la défaite de ce dernier, en 2002, Vincent Peillon fonde le Nouveau Parti Socialiste, aux côtés d’Arnaud Montebourg et Julien Dray.

En mai 2005, comme Laurent Fabius et Henri Emmanuelli, il défend le «non» à la constitution européenne. En 2006, il est pourtant dans les premiers à rejoindre Ségolène Royal, qui, elle, défendait le texte européen, devenant ainsi l’un de ses principaux lieutenants.

Vincent Peillon «est un serpent»

Mais en 2009, c’est l’heure du divorce. Les Royalistes voient d’un mauvaise œil l’ancien lieutenant prendre son envol, jusqu’à dire «ne rien exclure pour 2012». Selon L’Express, pour François Hollande, «Peillon est un serpent. Avec lui, c'est tout pour sa gueule. Vous verrez, il trahira Royal. Il trahit toujours.»

Dès le mois d’août, Vincent Peillon essaie de rassembler un mouvement s’opposant à Nicolas Sarkozy. Il ratisse vers les Verts et Europe Ecologie, et vers le MoDem. Loin de ses idéaux de départ. Le week-end dernier, Ségolène Royal s’invite au rassemblement de «L’Espoir à gauche» de l’eurodéputé.

Vincent Peillon lui en veut, l’accusant de torpiller tous ses efforts et de «gâcher la fête». Il estime que l’ancienne candidate à la présidentielle s’est «disqualifiée», et ne pourra donc «pas faire gagner la gauche en 2012». La fin d’une longue histoire d’amitié.

Source: O.R.sur 20mn