Un jour, un destin, l'interview de Ségolène Royal sur France 2
22 octobre 2009 -
Pour l'émission "un jour, un destin", Ségolène Royal était interviewée par Laurent Delahousse.
Voici cette interview diffusée mardi 20 octobre sur France 2 :
Commentaire d'une amie (pratiquant le 2è degré... mais vous l'auriez sans doute deviné ;-)
Le documentaire était intéressant et quoi qu'on en pense, le rôle
négatif des éléphants dans la campagne a été souligné, ainsi que la "probité" de
Besson. Des vacheries subliminales des interviewés, on retiendra quand même
qu'ils ont sacrément mis de l'eau dans leur vin depuis. Mosco aurait pu être
abbé de cour : dans l'ondoiement et la retenue de la formule qui tue quand même,
il a été "parfait". Chemin (troussée jusqu'à la taille) et Bacqué ont poursuivi leur
tâche. Notons au passage l'élégance des commentaires d'un Villepin. Affaire de
style. On ne va pas refaire le match. Elle aurait pu gagner. Tout le monde le
sait ou bien le nie selon son degré d'appartenance au clan des pilleurs de
gamelles. Ensuite j'ai apprécié l'interview de Laurent Delahousse par Ségolène
Royal. Un grand moment de télévision. Particulièrement calme, détendue et
souriante, Ségolène a laissé son invité s'exprimer longuement, faire des
digressions saugrenues et des voltes-faces nombreuses. Allant du tout aux
détails en quelques secondes, il s'est fébrilement emparé du fil de la
conversation pour donner en tout, et pour tout, son interprétation forcément
indiscutable des faits. N'hésitant pas à interrompre la journaliste qui tentait parfois, à sa
demande, de préciser certains épisodes, il n'a pas hésité fermement à lui
montrer qui était l'objet de l'émission. Du grand Delahousse. On brûle d'en
apprendre davantage sur son parcours et ses projets, car il s'est peu livré en
fin de compte. Ségolène Royal n'a pas cherché à se mettre excessivement en valeur.
Courtoise et bienveillante, elle lui a constamment "facilité" la tâche.
J'ai adoré son air goguenard. La lueur malicieuse dans son regard
(cause toujours, beau merle !) que le butor, le nez dans le guidon et pressé
d'en découdre pour la mettre en difficulté, a été incapable d'interpréter.
Jusqu'à la fin. Marie-Ségolène lui a fait un joli pied de nez à propos de
spiritualité. Mais sait-il de quoi il s'agit ce "winner" ? Du beau travail Madame Royal.
Dianne